• Diffusé dans 114 pays et des millions de téléspectateurs

• Plus de 30 d’artistes occupés au sein de Dreamwall sur 2 ans

• Une moyenne de 6,5 secondes par jour par animateur

• Pas de rupture de production pendant le COVID

• 75% des épisodes saison 1 et 2 animés chez Dreamwall

• Un rythme de livraison de 3 épisodes par mois

À l'aube des années 1980, la Schtroumpfmania devient planétaire. Et pour cause… les Schtroumpfs - jusqu’alors vivant dans les pages des BD des éditions Dupuis - deviennent les stars incontestées d’une série de dessins animés 2D produits aux Etats-Unis par Hanna-Barbera Productions.

Près de 40 ans plus tard, Peyo productions et Dupuis Audiovisuel se lancent dans une ambitieuse version de la série en 3D. Et cette fois-ci, la production s’installe en Europe et fait son grand retour en Belgique. Né à Charleroi au sein des éditions Dupuis, le village des Schtroumpfs revient à Charleroi dans les studios de Dreamwall.

De nombreux diffuseurs sont rapidement convaincus : de la 3D, de nouvelles histoires, de nouveaux personnages, sans rien perdre de l’esprit “Smurfs”. Le projet devient international, pour une diffusion internationale de la RTBF à Nickelodeon. 

Travailler sur une licence d’une telle envergure est un vrai challenge tant au niveau artistique qu’au niveau technique. Les attentes étaient importantes. Dès les premières réflexions, la volonté des équipes créatives a été de retrouver - dans l’animation - un style proche de l’esprit des planches de BD tout en y ajoutant la touche de contemporain.

Les équipes avaient également des contraintes technico-artistiques liées aux moyens financiers, loin des standards américains, et aux objectifs de qualité très élevés pour un projet de série. Tout cela a donné un style qui se traduit par une animation vive, des poses fortes et de vrais fixes.

La création et la fabrication ont été réparties entre plusieurs studios, comme c’est souvent le cas dans le projet de série ou de film d’animation. Notre partenaire, Ellipse Animation, est en charge de la production exécutive, ainsi que des métiers allant de l’écriture à la postproduction. L’animation a été divisée entre deux studios : Gao Shan (La Réunion) pour 25% des épisodes et Dreamwall pour 75% de la série. Dreamwall a également eu le plaisir de porter la direction d’animation de l’ensemble des équipes d’animateurs qu’ils soient belges ou français.

La particularité de la série réside notamment dans la banque d’animation transposable d’un Schtroumpf à cent! Sur les premiers mois de la pré-production, Dreamwall a développé des outils spécifiques pour fluidifier le workflow, optimiser les échanges, les processus de fabrication et de validation.

Le studio partage également des outils en Open Source. C'est notamment le cas du DreamWall Picker qui permet aux animateurs de sélectionner les différentes parties des personnages pour les manipuler rapidement. Cet outil est maintenant utilisé par d'autres studios un peu partout dans le monde !

À la moitié de la production de la première saison, la crise sanitaire liée au COVID s’invite dans la production. Dreamwall menait depuis plusieurs années une réflexion autour du télétravail de ses équipes. Au moment du confinement, l’activation des outils développés dans le cadre de cette réflexion n’aura mis que 24h.

Ce pipeline alternatif a permis à chacun de poursuivre la production depuis son domicile, tout en gardant l’encadrement des chefs d’équipes ainsi que le suivi des équipes de production… tous assistés par les ITs et les directeurs techniques du studio.

Aujourd’hui, les pipelines inhouse et remote sont complètement intégrés et transparents, permettant aux équipes de travailler indifféremment depuis n’importe quel site.